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Le degré zéro de l'humanité
Publié dans La Presse de Tunisie le 11 - 04 - 2024

Le 7 avril, la communauté internationale a célébré la Journée mondiale de la santé. Cette année, le slogan retenu est «Ma santé, mon droit». Si on devait choisir une année pour rappeler le droit fondamental de l'accès aux soins pour tous, 2024 ne pourrait mieux convenir.
A Gaza, ce droit est bafoué. Il n'y a pas un lieu au monde où les établissements de santé ont été volontairement visés, détruits et saccagés et les patients privés de leurs droits d'accès aux services de santé comme dans l'enclave dévastée. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) indique que sur les 36 hôpitaux principaux qui desservaient plus de deux millions d'habitants de Gaza, seuls 10 restent à peu près fonctionnels mais fournissent des services limités.
Seulement voilà, on évite d'accabler les coupables, les Israéliens, responsables de ce désastre global. Outre leur barbarie, ces derniers sont susceptibles. Mis face à leurs responsabilités, ils se formalisent, montent sur leurs grands chevaux, vous accusent d'antisémitisme, de mettre en danger la sécurité d'Israël. Alors que les faits et les chiffres sont là, têtus.
Les appels de l'OMS, de l'Unicef, de la Croix-Rouge et de Médecins sans frontières ont été ignorés avec mépris et arrogance, marque de fabrique de la maison. L'occupant tire sur les civils, sur les convois humanitaires, attaque délibérément le personnel humanitaire, prend d'assaut les hôpitaux, emprisonne les médecins, les élimine et tue aussi les malades.
Les Journées mondiales représentent toujours un bon prétexte pour interpeler la communauté internationale sur les thèmes liés à la célébration, en énumérant les acquis et en pointant les défis qui restent à relever. Le calendrier de l'ONU en prévoit 140. Sauf qu'à chaque nouvelle Journée, le cas de la Palestine se dessine en porte à faux, comme un contre-exemple. Le 24 janvier, c'était au tour de la Journée internationale de l'éducation d'être célébrée. Or, le sort des élèves palestiniens privés d'une éducation de qualité, même avant le 7 octobre, perturbe cette célébration. Les enfants qui ont survécu aux pilonnages massifs et continus pendant six mois sont menacés de famine. Parler d'apprentissage dans ces circonstances relève de l'absurde. Le 22 mars, Journée mondiale de l'eau, vient rappeler le sort de la population palestinienne privée d'eau potable. Là encore, les politiques discriminatoires et systémiques privant les Palestiniens d'un approvisionnement régulier et adapté remontent à très loin.
Les violations sont pratiquées de manière systématique, à grande échelle sur l'ensemble du territoire palestinien occupé, depuis longtemps. Il n'y a pas sur terre un peuple privé de tous ses droits autant que le peuple palestinien. Il vient rappeler à l'humanité l'inanité des valeurs et principes fondamentaux érigés patiemment, pierre par pierre, depuis près de 80 ans, pour devenir l'édifice, qu'on croyait inattaquable, du droit international.
Israël a tout détruit, jusqu'à l'illusion d'un monde meilleur, pour nous ramener aux horreurs de la Seconde Guerre mondiale, aux affres du Moyen Age, au degré zéro de l'humanité.


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