Invité de l'émission Souiaa politique sur Sabra FM, l'homme d'affaires et président d'Afek Tounes, est revenu sur la crise multidimensionnelle qui secoue la Tunisie. Il a réitéré ses appels au dialogue, notant que seul un échange entre les différentes parties et organisations nationales pourrait faire avancer les choses. Il a, dans ce sens, critiqué la tendance autocratique du président de la République, Kaïs Saïed, notant que n'importe quel dirigeant, quelles que soient ses compétences, ne peut gouverner seul et ne pas prêter son oreille aux gens. « Il faut respecter son adversaire politique, échanger avec lui et tenter de le convaincre », a avancé Fadhel Abdelkefi Il a ajouté, dans ce contexte, que la gouvernance par les bases que Kaïs Saïed voudrait mettre en œuvre en Tunisie de par son mépris envers les partis politiques, avait déjà montré ses limites dans des pays comme la Libye ou encore le Venezuela.
Fadhel Abdelkefi a rappelé la nécessité de réviser les lois et donner davantage de flexibilité aux textes juridiques pour pouvoir encourager l'investissement et redynamiser, ainsi, la machine économique.
Notant également l'importance de la transparence avec le peuple, le président d'Afek Tounes a critiqué le mutisme de la cheffe de gouvernement Najla Bouden. Selon ses dires, il est intolérable qu'elle ne s'adresse pas au peuple surtout dans ce contexte.