Dans un tweet publié vendredi 8 avril 2022, l'organisation internationale non gouvernementale, Amnesty International, a demandé au gouvernement tunisien de suspendre les poursuites judiciaires contre les députés ayant participé à la plénière de l'ARP du 30 mars, jugée illégale par le pouvoir actuellement en place. Dans son bref message, l'organisation a appelé au respect des libertés des députés qu'il s'agisse de liberté d'expression que du droit à la réunion ainsi qu'à la protection de ses droits. « Le retour en arrière dans le domaine des droits des individus doit s'arrêter » pouvait-on également lire dans le tweet de l'ONG. Sur sa page officielle, Amnesty a consacré cette fois-ci, un long passage à la défense des députés qui avaient vote le 30 mars une loi annulant les décrets depuis le 25 juillet 2021 au cours d'une plénière extraordinaire sur internet. Amnesty international a aussi révélé que vingt députés sont concernés par l'accusation de tentative de coup d'Etat et que ses accusations ont une portée politique. « Il s'agit d'actes répressifs contre l'opposition et il faut que l'Etat tunisien arrête ces agissements tout de suite » a dit la présidente du bureau d'Amnesty dans la région MENA, Heba Morayef Heba Morayef a tenu, en outre, à souligner que les auditions des députés accusés par l'Etat de complot, ont commencé même pas 24 heures après que le chef de l'Etat a dénoncé la tentative de « putsch » institutionnel.