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Ahmed Chaftar : les partis politiques se sont transformés en outil de corruption
Publié dans Business News le 10 - 05 - 2022

Le membre de la campagne explicative du président de la République, Ahmed Chaftar a considéré que le temps des activistes politiques était révolu. « Nous ne sommes pas dans un contexte de suppression des partis politiques, mais de changement de leur rôle », a-t-il ajouté.
Invité le 10 mai 2022 par Khouloud Mabrouk sur les ondes de la radio IFM, Ahmed Chaftar a affirmé que des partis politiques étaient corrompus et percevaient de l'argent sale. Il a évoqué un financement étranger dans le cadre d'agendas nuisant à la Tunisie. « Les partis politiques ont perdu leur rôle et se sont transformés en outils servant à corrompre la société », a-t-il dit.
Ahmed Chaftar a estimé que le rôle des partis devait être réglementé par l'Etat. Il a souligné l'importance de mettre en place de nouveaux textes relatifs aux raisons de la création de telles structures, leur fonctionnement et leurs sources de financement. Il a expliqué que ceci impliquait une révision de la législation en vigueur appliquée aux partis politiques ainsi qu'aux associations.
« Il y a des partis qui ont géré des milliards. Or, ils ne tiennent pas de comptabilité ou ne gardent pas de traces de ces fonds… Nous avons vu cela durant les campagnes électorales… Il y a une mauvaise gestion au niveau des associations et des partis… Ceci doit avoir lieu en même temps que le changement du système politique… La justice doit tenir ceux ayant commis des crimes contre le peuple pour responsables de leurs actes… Plusieurs forces essaient de bloquer la transition vers le changement et la nouvelle République », a-t-il poursuivi.
Il a expliqué qu'une nouvelle force avait commencé à s'exprimer à la date du 8 mai. Il s'agit, selon lui, d'une force de proposition populaire qui s'était organisée au niveau de chaque délégation et région. Cette force fera pression, dans un cadre pacifique et rationnel, afin de pousser vers le déblocage de la situation.
Ahmed Chaftar a expliqué que les membres de la campagne explicative interprétaient suivant plusieurs méthodes les déclarations du président de la République. Il a, également, précisé que ceci pouvait donner lieu à plusieurs interprétations différentes les unes des autres. Il a, également, accusé les institutions de l'Etat d'être derrière les retards de l'applications des mesures annoncées par Kaïs Saïed.
Concernant l'autorisation de la manifestation du 8 mai par le gouverneur de Tunis, Kamel Fekih et l'interdiction des manifestations organisées par l'opposition, Ahmed Chaftar a déclaré : « S'il doit faire l'objet de critiques, nous n'hésiterons pas à le faire. Il n'y a pas de sacré... Je tiens à vous assurer que le 8 mai s'inscrivait dans le cadre d'une situation spécifique… Il ne s'agit pas d'une mobilisation opérée par une organisation. Il s'agit de volontaires s'étant déplacés des régions… Ils ont démontré leur côté civilisé… Nous n'avons pas incendié les locaux de partis politiques. Nous attendons des excuses de la part de ceux ayant affirmé que cela allait se produire… Le président de la République est soutenu par des centaines de milliers de personnes… Ils soutiennent le processus entamé depuis 2019 ou même 2010 », a-t-il déclaré.
Ahmed Chafatar a poursuivi en expliquant que le chef de l'Etat ne faisait que mettre en place les mécanismes permettant aux citoyens de réaliser leurs projets. Il a évoqué la réconciliation pénale, les sociétés citoyennes et le conseil supérieur de développement. Il a, également, cité la mise en place d'une justice basée sur les compétences et non pas sur les consensus entre les partis politiques. Le membre de la campagne explicative a, par la suite, assuré que les forces de l'ordre travaillaient pour la première fois dans le cadre de l'objectivité et de l'impartialité. Tout cela, selon lui, permettra d'introduire un nouveau mode de développement.
Evoquant une publication Facebook de Sami Triki affirmant l'existence de liens entre le président de la République et l'islam politique, Ahmed Chaftar a considéré que ce genre de manœuvre s'inscrivait dans le cadre des complots visant à barrer la route à la nouvelle révolution. Il a affirmé que ceci ne mettra pas fin à la volonté du peuple.
Au sujet des enregistrements fuités de l'ancienne cheffe du cabinet présidentiel Nadia Akacha et des déclarations de l'ancien conseiller de président Abderraouf Betbaïeb, Ahmed Chaftar a, encore une fois, assuré qu'il s'agissait de manœuvre visant à bloquer la mise en place du projet du président. Il a considéré que ces personnes n'étaient que de simples fonctionnaires de l'Etat et n'avaient pas de poids. « Ils n'appartiennent pas au projet… Ils ne peuvent rien changer. Nadia Akacha n'a rien à faire », a-t-il dit.
Ahmed Chaftar a, aussi, assuré que le dialogue national ne vise pas à soutenir et à légitimer des propositions et des idées élaborées au préalable par le président de la République. Il a expliqué que les membres de la campagne explicative allaient proposer l'adoption de leur système de démocratie directe afin de permettre aux citoyens d'élire un député par délégation.


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