Le feuilleton initié par Rabat et auquel se sont joints tous les médias du Royaume, toute cette semaine et la semaine passée semble ne pas avoir de fin. Hier, 1er septembre 2022, le porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha Baïtas, est sorti expliquer que « l'acte du gouvernement tunisien est dangereux et inapproprié ». « Cet acte a été condamné par tout le monde ! Il a été aussi condamné par les différentes franges de la population marocaine, surtout qu'il heurte les sentiments du peuple marocain » a déclaré Mustapha Baïtas, tout en déplorant le contenu du communiqué du ministère des Affaires étrangères tunisien. Lors de la communication transmise, en direct, sur les différentes chaines du royaume Alaoui, le responsable a également assuré qu'en « ces derniers temps, il semble clair que même le peuple tunisien avec ses différentes forces vives, condamne cet acte ». « Ils ont, en effet, exprimé leur refus d'un tel comportement surtout qu'il ne reflète pas les aspirations des deux peuples à renforcer le rapport de fraternité historique qui existe » a finalement déclaré Mustapha Baïtas. Rappelons que l'ire de Rabat a été causée par l'invitation du président du Front Polisario, Brahim Ghali, à la Conférence internationale de Tokyo pour l'investissement en Afrique qui s'est déroulée à Tunis, les 27 et 28 août 2022. Dès le premier jour de la conférence internationale, le régime marocain a condamné la présence du responsable de l'état « Sahraoui », sur le territoire tunisien. Rappelons également que la réaction démesurée de Rabat a été condamnée par le SNJT, l'ODC et les différentes associations de la société civile tunisienne.