Le ministre algérien de la Communication, Mohamed Bouslimani, a déclaré, dans une interview au journal électronique "L'Algérie Maintenant", samedi 11 février 2023, que l'affaire de l'exfiltration illégale d'Amira Bouraoui avait mis en évidence les véritables intentions de la presse française, qui mène une campagne visant à porter atteinte à l'Algérie. Il a également exhorté les médias algériens à réagir à ces campagnes avec professionnalisme. De plus, le ministre a affirmé que les relations entre l'Algérie et la Tunisie sont si fortes et fraternelles qu'aucune « gesticulation médiatique » ne peut les entacher. "Les relations entre l'Algérie et la Tunisie se sont tellement consolidées, notamment ces trois dernières années, qu'elles ne seront jamais ébranlées par les gesticulations médiatiques aux objectifs explicites orchestrées par des médias français ne voulant toujours pas admettre, ni leurs parrains d'ailleurs, que l'Algérie est souveraine dans ses décisions. L'Algérie a choisi d'être aux côtés de la Tunisie dans tous les sens du terme", a-t-il poursuivi. Enfin, il a mentionné que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait encouragé la facilité de l'accès des citoyens tunisiens en Algérie pour renforcer les liens entre les deux pays. Rappelons que l'Algérie semble être remontée contre la Tunisie, qui a permis à la militante franco-algérienne Amira Bouraoui de s'envoler pour la France, le 6 février dernier. Elle considère l'affaire comme un incident diplomatique et même le limogeage du ministre des Affaires étrangères, Othman Jerandi, le jour suivant, par le président de la République Kaïs Saïed, et son remplacement par Nabil Ammar, n'a pas atténué la colère des Algériens.