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Communiqué de l'UGTT à l'occasion du 1er-Mai
Publié dans Business News le 28 - 04 - 2023

Le 1er mai reste la date la plus proche de la classe ouvrière et la plus concordante en raison des liens étroits entre cet événement et la lutte continue contre toutes les formes d'exploitation, le militantisme contre l'injustice sociale et l'oppression des classes et le désir d'imposer les droits sociaux et économiques afin de concrétiser la liberté, l'égalité et la justice sociale. En ce jour de l'année 1886, les travailleurs de Chicago se sont soulevés contre la tyrannie du capital et, avec leur sang versé par les balles de la police municipale, ont tracé la voie de la lutte et ont dessiné pour le mouvement ouvrier mondial un nouveau processus par lequel ils ont consolidé plusieurs acquis, de la fixation des horaires hebdomadaires du travail à huit heures alors qu'elles dépassaient les douze pour s'élargir jusqu'à la garantie du droit syndicale, de la sécurité sociale de la stabilité de l'emploi, de la disponibilité d'un travail digne et autres acquis dont bénéficient les travailleurs du monde grâce à leurs luttes et à leurs sacrifices.
Ouvrière, ouvriers !
L'Union Générale Tunisienne du Travail a eu l'habitude de célébrer, le 1er mai la fête internationale des ouvriers, cette grande journée, avec fierté et joie en raison du rôle de la classe ouvrière dans la création de richesse, dans l'écriture de l'histoire et dans la détermination du futur de l'humanité, et par reconnaissance du droit des ouvriers de profiter de la richesse qu'ils ont contribué à créer. Il s'agit d'un événement permettant de confirmer la correspondance entre les principes sur lesquels et grâce aux efforts du martyr et leader Farhat Hached et de ses camarades a été fondée l'UGTT et ceux du mouvement syndical international reposant sur la solidarité ouvrière, les intérêts des employés et du peuple et sans distinctions basées sur la race, le sexe, la couleur ou les croyances. Ceci a été concrétisé durant plusieurs événements dont la plus récente était la participation de syndicalistes tunisiens à des rassemblements internationaux dans plusieurs pays et le soutien à l'union de plusieurs syndicalistes amis et l'appui contre les abus du pouvoir visant les syndicalistes de notre pays. Ils ont fait face à la décision d'expulsion émanant du pouvoir en place et à l'ingratitude de certains qui se disent démocrates. Nous affirmons, de nouveau, que les ouvriers en Tunisie ont considérablement besoin, aujourd'hui, de soutenir ces principes et ces fondements et de mobiliser les forces afin de les défendre et de les concrétiser, en raison de l'attaque libérale sauvage et de l'abus des autorités visant les droits sociaux et économiques, notamment le droit syndical, le droit de grève et le droit de négocier.
Ouvrier !
Nous vivons cette année la fête des ouvriers dans un climat international et régional vivant de grands changements qui seront profonds et radicaux, redessinant les équilibres des pouvoirs, les alliances et les blocs d'une façon différente de celle qui durait pendant les trois décennies suivant la chute du mur de Berlin. Ceci a conduit à une hausse des tensions entre les forces capitalistes mondiales et des conflits autour du partage des marchés, des richesses et des zones d'influence. Cette tension s'est traduite par l'éclatement de guerres dans plusieurs régions, notamment dans le Moyen-Orient, l'Afrique et l'Asie et l'Europe de l'Est. Il s'agit de guerres sanglantes alimentées par le capital et dont les victimes sont la classe ouvrière et les peuples marginalisés.
Notre pays, n'ayant pas quitté le cercle des pays sous le contrôle du capital, a été, bien évidemment, impacté par ces conflits et a vu sa crise interne empirer sur tous les niveaux : politique, économique et sociale en raison des conséquences de plusieurs décennies d'échecs et de politiques libérales.Notre pays vit, depuis des années, une crise politique sans précédent dont la gravité s'est amplifiée à cause de la politique d'aventurisme, d'autoritarisme, de passage en force et du fait accompli. Cela se traduit par la scission manifeste de la société, le raidissement des forces et la polarisation dans laquelle elles ont plongé alors que les institutions de l'Etat et ses appareils sont à l'arrêt et fragmentés. Cela a directement impacté la situation économique et sociale qui souffre depuis des décennies d'une crise structurelle annonciatrice de l'effondrement, de l'effritement du tissu économique et de la disparition de ses institutions, ainsi que de l'implosion des structures sociales et ses infrastructures classiques et non traditionnelles.
Tous les indicateurs laissent présager que notre pays est au bord d'une catastrophe économique que les gouvernements qui se sont succédé n'ont pu résoudre et n'y ont trouvé d'autres solutions que de s'endetter davantage, d'alourdir les impôts et de lever les subventions pour ainsi faire face au déficit budgétaire de l'Etat, éclipsant toute politique réformiste des institutions, des structures économiques et des secteurs, en particulier stratégiques, et laissant place à l'improvisation et l'endettement auprès des bailleurs de fonds internationaux qui recherchent de telles opportunités pour dicter leurs conditions et dominer les économies des pays qui vivent des crises comme celle que vit notre pays. Au lieu de chercher à mobiliser des ressources qui nous sont propres et de concevoir des solutions adaptées à la réalité, le gouvernement actuel a eu recours aux moyens les plus simples pour combler le déficit budgétaire ; un déficit qu'il a aggravé pendant ces deux années consécutives en négociant secrètement avec le Fonds monétaire international un programme dont le contenu n'est connu que d'une équipe restreinte habituée à adopter des recettes toutes faites et à suivre des procédures techniques inutiles dans une absence totale de transparence, d'approche participative, d'objectifs clairs, et dans une négation sans précédent du peuple. Cette négociation n'a conduit qu'à une nouvelle augmentation du plafond des conditions des donateurs et a associé notre économie à des choix dictés par l'étranger et des politiques incapables de sortir la Tunisie de la crise, en particulier à la lumière de la divergence flagrante entre la position déclarée de la Présidence et la politique de négociation occulte du gouvernement.
Travailleuses, travailleurs !
Tous les facteurs – dont ceux en lien avec l'instabilité politique et l'incapacité du gouvernement à résoudre la crise, et ceux en lien avec le contexte international et régional – se sont acharnés contre les travailleurs et contre la majorité des classes sociales causant la détérioration de la situation sociale du peuple appauvri et des salariés ; le taux de pauvreté a augmenté, la classe moyenne s'est effondrée et le chômage s'est généralisé, surtout après la suspension des recrutements et la fermeture de plusieurs entreprises en faillite. Il touche en particulier les jeunes, y compris ceux avec détenteurs de diplômes universitaires. Les salaires ont diminué, le pouvoir d'achat s'est détérioré, les prix et le coût de la vie ont augmenté surtout après la levée des subventions, la pression exercée sur la masse salariale, la prolifération du monopole et de la contrebande, et les pénuries persistantes de certaines matières premières et des médicaments, dues à des politiques libérales avides dominées par une minorité qui contrôle les richesses et s'empare des bénéfices. Celle-ci est, en plus, appuyée par un arsenal juridique dont l'objectif est la protection des intérêts de ce petit groupe dans le contexte d'une économie de la rente, marqué par l'absence de systèmes de concurrence honnête et loyale d'une part et de jeunes initiatives économiques d'autre part, l'exclusion du peuple et des forces nationales et sociales, poussant le pays au bord de la faillite et d'une explosion sociale qui menace l'Etat, sa souveraineté et son avenir.
Travailleurs !
L'UGTT considérait le 25-Juillet une opportunité historique pour rectifier la trajectoire d'une révolution dont les acteurs originaux ont toujours rêvé de récolter les fruits et de rompre avec l'époque d'injustice et de tyrannie. Les syndicalistes, tout comme notre peuple, avaient espéré accorder la plus haute importance aux questions économiques et sociales, et répondre aux préoccupations du peuple et ses attentes. L'UGTT a œuvré pour imposer le dialogue au lieu de la politique de l'autoritarisme et de l'alignement aveugle, et a fait des propositions en ce sens en soulignant la nécessité de compter sur nous-mêmes, sur la mobilisation de nos propres ressources, et sur le partage des sacrifices, bien que, tout comme la plupart des composantes de la société, choquée de la tendance autoritaire qui a diabolisé tous ceux qui ne sont pas en accord avec elle, en fabriquant des accusations et en restreignant leurs droits à l'opposition, au rejet et à la protestation. Les libertés ont été attaquées et la liberté de la presse et le droit d'accès à l'information bafoués à travers des tentatives de mettre la main sur les institutions médiatiques, notamment publiques. L'UGTT et les organisations de la société civile et politique ont dû faire face à des campagnes de diabolisation et de diffamation et à des complots dont le but était de l'empêcher de jouer son rôle national pour sauver la Tunisie.
Les syndicalistes en ont conclu qu'en dépit des slogans dont il se couvre pour justifier son échec économique et social et dissimuler les violations des libertés, le système en place – qui s'est accaparé les pleins pouvoirs – n'a fait que reproduire les causes de la crise, et réutiliser les mêmes outils de destruction et de rétropédalage dans la même logique d'exclusion et de marginalisation, et d'entêtement à imposer des visions personnelles en donnant l'illusion d'être en possession de la vérité absolue et de s'exprimer au nom du peuple, alors que celui-ci est exclu, occupé par ses soucis quotidiens et la course aux moyens de subsistance. Il n'y a d'autres solutions que les promesses et les échecs populistes alimentés jour après jour par les théories conspirationnistes, l'ingérence étrangère, la stigmatisation des opposants sans distinction unique, et une prétendue guerre contre la corruption, alors que les politiques officielles ne font que plonger le pays davantage dans la dépendance à l'égard de l'étranger, et la corruption qui se prolifère affecte tous les secteurs et toutes les responsabilités, immobilise le pays et le plonge dans la peur, dissipant tout espoir de progrès.
Ouvrières, ouvriers !
L'Union générale tunisienne du travail s'est opposée aux choix libéraux du pouvoir en place, refusant la levée des subventions et dénonçant les slogans luisants sur l'octroi des subventions à ceux qui en ont besoin, alors qu'en réalité, on œuvre à appauvrir davantage le peuple. Nul ne peut nous convaincre que la levée des subventions est une option appropriée. Les salaires des travailleurs en Tunisie sont parmi les plus faibles de la région, et la crise qui ronge le pays ne permet pas d'imposer aux salariés les conséquences des mauvais choix libéraux. Une telle mesure, telle que conçue par le gouvernement dans ses chambres noires et tant qu'elle n'est pas soumise à une consultation participative avec une garantie de normes de transparence et des intérêts des groupes sociaux concernés, ne peut passer.
L'union a, aussi, refusé les politiques de cession des entreprises publiques, a critiqué les tromperies et les artifices du gouvernement et a estimé que l'origine de la crise que traversent ces institutions était la politique du gouvernement et de ceux qui l'ont précédé. Des politiques et des choix erronés, ciblant tous les secteurs, y compris stratégiques, soumis aux pressions des lobbies, des centres de pouvoir et des diktats extérieurs. Ceci s'est fait ressentir principalement au niveau des lois telles que ce qu'ont avait appelé partenariat public privé, des codes de l'investissement, des eaux et des dossiers de l'énergie et de l'agriculture notamment liés aux terres domaniales et des offices publics censés garantir notre sécurité alimentaire et l'avenir des générations futures.
Cependant, l'UGTT n'a pas cessé d'insister sur la nécessité de se pencher sur les dossiers des réformes au niveau de plusieurs secteurs, y compris ceux du système fiscal, de l'éducation, de la santé, du transport et des installations sociales, de revoir le système de sécurité sociale, la situation des caisses sociales, le sauvetage des entreprises publiques et l'élaboration de programmes et de plans de réforme des secteurs sensibles tels que l'agriculture, l'énergie, l'eau, le tourisme et l'environnement.
Ouvrières, ouvriers !
En raison de sa position refusant la levée des compensations et la cession des entreprises publiques, l'arrêt des recrutements et faire subir aux employés les conséquences de l'échec des politiques critiquées du gouvernement au sujet des négociations secrètes avec le Fonds Monétaire Internationale, le pouvoir en place a entamé une politique hostile au dialogue sociale et retournant son dos aux accords, enfreignant la loi, portant atteinte au droit syndical, emprisonnant les ouvriers et les syndicalistes, les mettant face à un possible licenciement abusif, les harcelant et n'hésitant pas à user des appareils de l'Etat afin de détruire les acquis sociaux et professionnels. Des ministres, ayant reçu la bénédiction du sommet de la pyramide du pouvoir, se sont illustrés dans le montage de dossiers et dans l'exploitation de la justice dans le but de harceler les syndicalistes. Ceci vise à les obliger à abandonner leur responsabilité et à ne plus défendre leurs affiliés. Il s'agit d'un précédent dépassant, presque, la situation d'avant la révolution. Les syndicalistes des secteurs du transport, de la culture, du commerce, des affaires religieuses et autres ont fait face à des procès judiciaires et à des conseils disciplinaires liés à leurs activités syndicales. Les gangs électroniques en ont fait des cibles de campagnes de lynchage et de dénigrement. Le pouvoir en place a créé des coordinations dans certains secteurs afin de porter atteinte au travail syndical et de disperser les travailleurs. Il n'a pas hésité à recourir aux méthodes de tyrannie et hostiles à l'UGTT utilisées par ses prédécesseurs. Le pouvoir en place gonfle l'image des syndicats parallèles n'ayant aucun impact ou poids ou représentativité au sein des ouvriers. Il s'agit d'une tentative visant à porter atteinte à l'organisation de Hached.
Notre réalité qui se détériore ne fera qu'augmenter en nous les braises de la lutte et de la défense des acquis des travailleurs, de leur droit à un travail décent, à des salaires décents, à une vie décente, de profiter des richesses spoliées de la nation et de continuer à défendre les droits de tout notre peuple au travail, à la liberté et à la justice sociale. De défendre tous ses groupes et régions appauvris, démunis et marginalisés. Notre réalité suscite la mobilisation des travailleurs et leur soutien à l'UGTT. La centrale syndicale les appelle à s'unir, à resserrer les rangs et à être prêts à lutter pour leurs droits et à protéger leurs acquis.
Nous insistons sur l'application par le gouvernement actuel des accords sectoriels précédemment conclus et sur la nécessité de tenir une séance d'évaluation de la situation économique et sociale et à suivre les indicateurs relatifs à l'inflation à la hausse des prix, à la croissance et à la hausse de la pauvreté afin de revoir les salaires et de combler la dégradation du pouvoir d'achat des travailleurs. L'UGTT appelle à l'entame de négociations sérieuses et responsables au sujet des compensations et à mettre fin aux politiques injustes suivies par le gouvernement. L'UGTT demande la finalisation de la révision des statuts de la fonction publique, des offices et des installations publiques et du projet de révision des statuts sectoriels.
L'union s'attache à mettre fin à la souffrance des affiliés du secteur de l'éducation et de l'enseignement, de répondre favorablement à leurs revendications, de sauver l'année scolaire et à poursuivre les programmes et les projets élaborés dans le cadre d'une approche participative afin de réformer l'école publique. Nous sommes, pareillement, attachés à plusieurs revendications sectorielles, dont celles de la santé, des municipalités et autres secteurs subissant la marginalisation et l'injustice et ayant épuisé leur droit de militer.
Parallèlement, nous demandons à certaines chambres de l'Utica d'appliquer les accords conclus au sujet des augmentations salariales et non appliqués pour les travailleurs du secteur privé et à entamer la révision de la convention-cadre et des conventions sectorielles.
Travailleuses travailleurs :
Le monde célèbre la fête des travailleurs alors que la machine de guerre sioniste agresse le peuple palestinien. Les assassinats et les tirs de snipers ont progressé. Les opérations de colonisation des terres et des immeubles se succèdent. La mosquée al-Aqsa est profanée à plusieurs reprises. Les opérations d'expulsions et de déportation se multiplient. Le nombre de détenus, de prisonniers et de personnes kidnappées augmente dans un cadre de crimes contre l'humanité exercés par l'entité sioniste quotidiennement alors que les gouverneurs et une partie de l'élite se précipitent vers la normalisation et la levée du blocus sur l'entité usurpatrice et le blanchiment de ses crimes.
Dans le même contexte, le peuple yéménite fait encore face à la guerre. La Syrie subit toujours des attaques terroristes sionistes et les puissances soutenants les sphères internationales alimentent une guerre au Soudan dans la première victime est le peuple appauvri et épuisé par les guerres civiles et épuisé par les divisions et la fragmentation.
À l'occasion de cet événement historique, l'UGTT renouvelle son soutien au peuple palestinien et ses forces ouvrières et à sa lutte face à la colonisation raciste. Elle exprime son soutien à la lutte héroïque en faveur du droit palestinien. Il s'agit d'une occasion pour appeler toutes les forces vives et progressistes dans la région arabe et dans le monde et à leur tête le mouvement syndical à renforcer sa lutte légitime et à faire pression sur les pays afin de mettre fin à l'hostilité de l'entité sioniste et à libérer des milliers de prisonniers palestiniens. L'UGTT appelle à mettre fin à la colonisation afin de permettre au peuple palestinien d'acquérir, de nouveau, l'intégralité de leurs droits nationaux et à bâtir un pays indépendant ayant pour capital Al Qods. L'union renouvelle sa requête, longtemps attendue, de promulguer une loi contre la normalisation.
Dans le même contexte, l'UGTT salue la réinstauration des relations diplomatiques entre la Tunisie et la Syrie. Il considère la chose comme étant une concrétisation de la volonté du peuple et des nombreux appels lancés par les forces démocratiques et à leur tête la centrale syndicale. Elle a considéré la chose comme étant une étape vers la consolidation des relations entre les deux peuples et les deux pays et une occasion de dévoiler la réalité de l'envoi de milliers de jeunes tunisiens vers les zones de conflits et de les mener au terrorisme et à l'exécution de crimes horribles à l'encontre du peuple syrien. Ceci permettra d'apporter plus de lumière quant aux mouvements terroristes en Tunisie et aux assassinats des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, des policiers, des soldats et des civils. L'UGTT dénonce les appels à s'entretuer lancés par les généraux de l'armée soudanaise. L'UGTT considère cette fête comme une occasion pour la symbolisation de la solidarité ouvrière mondiale et exprime son soutien aux luttes des classes ouvrières en France. Celles-ci font face aux abus du capital, de son arrogance et son oppression avec un grand héroïsme.


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