Jalel Hammami, avocat de l'ancien porte-parole du ministère de l'Intérieur, Mohamed Ali Aroui, est intervenu, mardi 20 juin 2023, au micro de Borhen Bssais, animateur du plateau « l'Emission impossible » sur les ondes de la radio IFM, pour revenir sur les derniers développements de l'affaire « Instalingo ». Jalel Hammami a expliqué que le juge d'instruction a décidé de classer sans suite l'affaire pour quinze suspects, de classer « partiellement » l'affaire pour dix autres et de traduire 26 accusés devant la chambre des mises en accusation. Il a révélé les noms des 26 concernés qui sont : Mohamed Ali Aroui, Rached Ghannouchi, Mouadh Ghannouchi, Soumaya Ghannouchi, Rafik Abdessalem, Adel Daâdaâ, Lamia Jendoubi, Mariem Daâdaâ, Mohamed Hajfi, Abdelkarim Ben Slimane, Riadh Bettaïeb, Said Ferjani, Lotfi Jendoubi, Haythem Khili, Yahya Khili, Karim Khili, Rania Zouari, Sabrine Laâtiri, Safinez Ben Ali, Rania Belâfia, Hichem Mechichi, Mohamed Béchir Arrouj, Hilel Kourachi ainsi que trois autres personnes dont deux de nationalités étrangères. L'avocat a précisé que tous les hommes d'affaires cités dans le dossier ont été blanchis, voire jamais écoutés, soulignant que le Parquet a interjeté appel de la décision du juge d'instruction quant au classement sans suite de l'affaire pour quinze suspects. En septembre 2021, le ministère public avait ouvert une enquête visant cette entreprise, implantée à Kalâa Kebira et spécialisée dans la création de contenu et la communication numérique, pour attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement, d'inciter les gens à s'armer les uns contre les autres, à provoquer le désordre, le meurtre et le pillage sur le territoire tunisien, conformément aux articles 67, 68 et 72 du Code pénal.