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Les premières leçons de la guerre sur Gaza
Publié dans Business News le 28 - 03 - 2024

À l'heure où un acte de génocide est en train d'être perpétré contre la population civile palestinienne à Gaza et une épuration ethnique contre les palestiniens en Cisjordanie occupée, les premières leçons de cette guerre peuvent dors et déjà être déduites.
Tout d'abord, l'incapacité du système onusien de mettre fin aux conflits armés actuels. Créé suite à la deuxième guerre mondiale, l'ONU a été conçue pour organiser les conflits armés, réduire leurs durées et atténuer leurs impacts à travers des mécanismes et procédures présents dans la Charte. Cependant, les évènements qui secouent le monde démontrent que l'ONU n'est plus la garante de la sécurité internationale. En conséquence à cela, les Etats et les peuples ne peuvent plus intégrer les mécanismes de l'ONU dans leur politique de défense nationale en cas d'agression.

Ensuite, deuxième leçon, les puissances occidentales ne peuvent plus défendre leurs alliés durant les conflits armés, soient-ils agresseurs ou agressés. La guerre en Ukraine et la Guerre à Gaza le démontre. Le soutien essentiellement américain à l'occupant des terres palestiniennes ne lui a pas permis de gagner militairement et encore moins politiquement. Le soutien en flux continu n'a pas été suffisant pour éviter le blocage dans lequel l'occupant des terres palestiniennes se trouve dans les ruelles de Gaza. Cela a mené à une situation de blocage dans des conflits d'attrition à fort coût humain. In fine, les puissances occidentales sont de moins en moins crédibles militairement aux yeux de leurs alliés.

Ensuite, troisième leçon, les passages maritimes sont stratégiques pour le commerce mondial, et du moment que le droit international est bafoué ou au mieux dépassé, le régime juridique de ces passages est à repenser et à revoir. L'éventualité de payer des droits de passages dans les détroits qui font partie des eaux territoriales des Etats est à étudier soigneusement et sérieusement par les pays de passage. La gratuité n'étant plus d'actualité dans un monde où tout est payant.

Et enfin, la quatrième leçon (jusque-là), devant l'incapacité de l'ONU et de toute la « communauté » internationale de protéger les Etats et les peuples des actes d'agression et de génocide surtout celui en cour à Gaza, la non-prolifération nucléaire internationale n'est plus lieu d'être. La conception et la détention des armes atomiques même « artisanales » et même de petite taille de la part des petits pays les plus vulnérables et les plus exposés est une garantie de ne pas partager le sort des civils gazaouis durant un conflit armé. Cela commence par le retrait du Traité de non-profération pour permettre l'émergence de programmes atomiques même rudimentaires dans les pays qui n'ont pas de gros moyens financiers et scientifiques.


*Maître assistant en Droit public
*Expert en géopolitique
*Ancien Doyen


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