La France a exprimé, mardi 14 mai 2024, dans un communiqué, sa préoccupation à la suite de l'arrestation de l'avocate Sonia Dahmani, dans le contexte d'autres arrestations et interpellations, notamment de journalistes et membres d'associations. « La liberté d'expression et la liberté d'association, comme l'indépendance de la justice et les droits de la défense, sont des principes garantis par la constitution tunisienne ainsi que par les conventions des Nations unies auxquelles la Tunisie comme la France ont souscrit », lit-on dans ce même document.
Samedi soir 11 mai 2024, les forces de l'ordre ont pris d'assaut, les locaux de la Maison de l'avocat de Tunis où s'était réfugiée l'avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani après avoir fait l'objet d'un mandat d'amener. Le même soir, deux journalistes Mourad Zeghidi et Borhen Bssais ont été conduits à la caserne d'El Gorjani où ils sont interrogés puis placés en garde à vue dans la foulée. En outre, plusieurs dirigeants d'associations sont actuellement en détention pour divers accusations allant du blanchiment d'argent au complot contre l'Etat.