Le porte-parole du tribunal de première instance de Tunis, Mohamed Zitouna a indiqué que des mandats de dépôt ont été émis à l'encontre de dirigeants de deux associations et des anciens cadres de l'administration suite à une enquête pour blanchiment d'argent, faux et usage de faux. Dans une déclaration accordée à l'agence Tunis Afrique presse à la date du 17 mai 2024, Mohamed Zitouna a affirmé que l'enquête a été ouverte en raison des informations contenues dans le rapport de la Commission tunisienne des analyses financières (Ctaf) évoquant des opérations financières douteuses et non-justifiées. Il a, également, précisé que d'autres accusés ont été laissés en liberté. D'après la même source, les détenus ont détourné des fonds octroyés à deux associations supposées être spécialisées dans les questions migratoires et les réfugiés subsahariens. Ils ont usé, selon ses dires, de leur qualité et n'ont pas tenu de comptabilité dans le but de détourner des sommes d'argent et de financer des opérations n'ayant pas de lien avec le but initial du financement. Ils ont, aussi, illégalement exploité les locaux de certaines municipalités. Ils ont été accusés d'association de malfaiteurs dans le but de blanchir de l'argent, de détournement de fonds, de faux et d'usage de faux.