Le CMF (Conseil du Marché Financier) annonce dans un communiqué rendu public vendredi 19 novembre, sa décision suite à sa réunion du 28 octobre 2010 d'infliger les sanctions disciplinaires suivantes : - à l'encontre de la Société Internationale d'Intermédiation et de Conseil en Finance et Investissement (SICOFI) en la personne de son représentant légal : l'interdiction totale de toutes les activités relatives à l'intermédiation en bourse pendant trois mois et ce, pour avoir inobservé des dispositions légales et réglementaires relatives à l'organisation interne, au traitement des ordres de bourse et à la tenue et à l'administration des comptes en valeurs mobilières; - et à l'encontre de Foued Dahman, en sa qualité de directeur général de la société SICOFI : l'interdiction totale de toutes les activités relatives à l'intermédiation en bourse pendant six mois et ce, pour avoir manqué à son obligation de veiller au respect par la société « SICOFI » de dispositions légales et réglementaires relatives à l'organisation interne, au traitement des ordres de bourse et à la tenue et à l'administration des comptes en valeurs mobilières. Le communiqué précise que dans le but de sauvegarder les intérêts de la clientèle de la SICOFI et du marché, le Collège du Conseil du Marché Financier réuni le 3 novembre 2010 a désigné, après avis de l'association des intermédiaires en bourse, la société d'intermédiation en bourse Amen INVEST, à l'effet d'assurer l'expédition des affaires courantes au siège de la société SICOFI et ce, durant la période de la sanction infligée à la société. Ces décisions du CMF prendront effet à partir du 22 novembre 2010 sèment une certaine inquiétude chez des investisseurs. Peuvent-ils ou non continuer à faire confiance à l'intermédiaire et quelles sont ces dispositions légales violées par l'entreprise et son DG. Selon nos informations, la société n'a pas réussi à se restructurer et se financer, en dépit des multiples avertissements du CMF. Ses fonds propres auraient été complètement engloutis. Après avoir été avisée, l'AIB a tenté en vain de trouver une solution et un intermédiaire pour liquider les affaires courantes de SICOFI durant sa suspension. Aucun intermédiaire n'en a voulu et c'est finalement le président de l'AIB, Adel Grar en sa qualité de DG d'Amen Invest, qui a dû le reprendre. A lire également sur le même sujet : Ce gendarme ne fait pas inspirer la confiance