L'organisation internationale de police, Interpol, a décidé d'annuler 18 mandats d'amener touchant l'ancien président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, apprend-on de source judiciaire. Sur les 18 mandats annulés, on retrouve 14 ayant un lien avec des assassinats commis lors de la révolution où Ben Ali a été impliqué. Interpol motive sa décision par le fait que ces mandats d'amener violent l'article 3 de ses statuts. Celui-ci stipule que « toute activité ou intervention dans des questions ou affaires présentant un caractère politique, militaire, religieux ou racial est rigoureusement interdite à l'Organisation. » Akram Azoury, avocat de Zine El Abidine Ben Ali, semble obtenir un début de gain de cause dans la bataille judiciaire opposant l'Etat tunisien à son ancien président.