Suite à la diffusion de la dépêche de l'agence de presse REUTERS, bureau de Zurich, en date du 19 juin 2012 qui laisse entendre que le procureur de Genève, Dario ZANNI, aurait décidé de geler des comptes bancaires ouverts en mon nom auprès de banques suisses et crédités de quelques millions de dollars, je tiens à apporter les démentis et les précisions suivantes : 1 - Je nie catégoriquement toute possession de ces montants estimés à des millions de dollars et qui auraient été déposés en mon nom dans des banques suisses ou dans toutes autres banques en dehors du territoire de la République Tunisienne, hormis un montant global de moins de 5000 euros qui correspond à un solde provenant de mes salaires durant mes 15 années passées à l'étranger. Ceci étant dit, j'exprime mon étonnement et ma perplexité vis-à-vis de cette dépêche et des informations qui y sont rapportées selon lesquels je serai détenteur de millions de dollars dans des comptes bancaires ouverts en Suisse. 2- Je considère que les informations rapportées par cette dépêche sont tendancieuses et diffamantes ; ce qui me fait croire que certains acteurs politiques tunisiens hostiles au parti Ettakatol, auquel j'appartiens; tentent de déstabiliser ce parti et de nuire à sa réputation en visant un de ces dirigeants ; je demeure persuadé qu'il s'agit des mêmes acteurs qui ont provoqué la procédure de plainte pénale engagée à mon encontre auprès de la justice tunisienne et dont l'instruction est en cours. 3- Je réfute et rejette toutes les accusations lancées à mon encontre par mon ancien employeur, la société Emirati EIIC dont j'ai démissionné, il y a plus de quatre années. Je rappelle que j'ai présenté à la justice de mon pays tous les éléments de preuve attestant de mon innocence et du caractère infondé des accusations de la société EIIC ; j'attends avec sérénité la décision du juge d'instruction et ma confiance dans la transparence et l'indépendance de la justice de mon pays est totale . 4- Je précise que mon avocat chargé de ma défense dans l'affaire objet de l'instruction ouverte auprès du juge tunisien, a confié à son confrère suisse la mission d'examen de ce dossier et d'envisager les recours possibles en diffamation afin d'engager la responsabilité des parties impliquées dans la diffusion de ces fausses et tendancieuses informations et leur faire assumer les conséquences de leurs méfaits. Khayam Turki A lire également : Khayam Turki au cœur d'une nouvelle polémique sur un hypothétique détournement de fonds