Dans un communiqué du secrétariat général de la Présidence du gouvernement à propos d'un éventuel rejet d'une demande émanant de l'islamologue Mohamed Talbi afin de constituer une association internationale de musulmans « corantistes »qui a pour objectif de résister pacifiquement contre l'extrémisme religieux, le gouvernement a précisé que : Le secrétaire général du gouvernement n'a reçu aucun représentant de ladite association, c'est l'un des cadres chargé des associations et des partis qui a rencontré ses représentants afin de débattre de quelques points inclus dans les statuts et ce dans le cadre des procédures routinières qui précèdent l'accord de la constitution d'une association. En effet, c'est à partir d'un éventuel malentendu sur l'un des articles des statuts de l'association qui pose un problème juridique, que Mohamed Talbi a déduit que l'administration ne veut pas accorder un visa à son association puisqu'elle ne partage pas les mêmes orientations que le gouvernement et le parti au pouvoir alors que l'administration n'a pas encore donné son avis sur ce sujet. Il faut tenir compte du fait que la constitution des associations ne soit pas liée à un visa mais plutôt à une déclaration, ce qui prouve que le secrétariat du gouvernement ne peut pas interdire la constitution d'une association. Son rôle est d'étudier les dossiers afin d'inviter les fondateurs des associations à revoir certains articles de leurs statuts, si cela s'avère nécessaire .