L'UGTT a fermement réagi aux déclarations gouvernementales concernant les événements du 4 décembre 2012. Intervenant sur les ondes de Mosaïque FM, en ce matin du 18 Avril, Sami Tahri, porte parole de la centrale syndicale a qualifié les conclusions du rapport gouvernemental de « faux témoignage ». Sami Tahri a, également, affirmé que le gouvernement s'évertue à protéger les ligues de protection de la révolution impliquées dans l'attaque du siège de la centrale syndicale en utilisant des entourloupes légales. En effet, le porte-parole de l'UGTT a dénigré la notion de « période d'essai » invoquée par le gouvernement pour les cas de la LPR d'Ezzahra et de Hammam-Lif en précisant que la loi régissant les associations en Tunisie ne comporte aucune mention de ce type. Sami Tahri a nié, lors de son intervention, toute implication des membres et des sympathisants de l'UGTT présents le jour de l'agression qui n'ont fait que se défendre en utilisant des bâtons prévus pour lever leurs pancartes. Par ailleurs, le porte-parole de l'UGTT s'est indigné de la manière dont les conclusions gouvernementales ont ignoré l'agression sauvage subie par l'un des adhérents de la centrale syndicale.