Sahbi Atig s'est expliqué, cet après midi du dimanche 14 juillet 2013, sur la chaîne nationale Watanya 2, concernant ses propos lors de l'appel qu'il a lancé, hier lors de la manifestation pro-Morsi. Le visage fermé, Sahbi Atig a affirmé que l'appel qu'il a lancé ce samedi, a été sorti de son contexte. Rappelons que l'appel en question est le suivant « Toute personne qui piétine la légitimité en Tunisie, sera piétinée par cette légitimité et toute personne qui ose tuer la volonté du peuple en Tunisie ou en Egypte, la rue tunisienne sera autorisée à en faire ce qu'elle veut y compris de faire couler son sang (youstabahou) ». Le chef du bloc parlementaire du mouvement islamiste a tenu à clarifier que ces propos « n'ont concerné que ceux qui voudront mettre en doute la volonté du peuple et aller à l'encontre de cette volonté». Sahbi Atig a répété et souligné « moi je parle de ceux qui appellent au désordre, qui représentent une minorité isolée de la société tunisienne ». Puis a conclu sur un ton rapide et saccadé « je me suis adressé à ceux qui veulent semer la zizanie, faire tomber la légitimité, entrainer le pays au désordre et à l'anarchie, à la violence et à s'entre-tuer» Pour finir, il a continué sur le même ton et a désigné le front populaire et le parti des travailleurs comme étant les auteurs « d'appels clairs à la violence, au meurtre, à faire tomber le gouvernement ». Sahbi Atig a fait remarquer « moi, je n'ai parlé ni de meurtre, ni sang » puis de conclure par « toute cette histoire n'est dûe qu'aux allégations de semeurs de discorde ».