Suite à notre article « Les preuves exigées par Elyès Fakhfakh de Hamma Hammami à propos de la vente des terrains aux étrangers », nous avons reçu la mise au point suivante du ministre des Finances. Notre réponse suit. Le ministre des Finances M. Elyès Fakhfakh a réagi sur un seul point par rapport à l'intervention radio de M. Hamma Hammami, SG du parti des travailleurs tunisiens pendant l'émission de jeudi matin, en direct sur la radio Express FM. M. Hammami a déclaré que M. Le ministre des Finances cherchait un moyen de vendre les terres agricoles aux étrangers, et que cela représentait une régression par rapport à la loi de 1964 sur le droit à la propriété des terres agricoles, jusque là interdit aux étrangers. M. Fakhfakh n'a jamais fait ce genre de déclaration et les liens postés sur l'article de Business News ne sont pas des preuves pour étayer les dires de M. Hammami et d'affirmer: "Vérification faite, les preuves existent bel et bien et Hamma Hammami avait raison dans sa déclaration" Concernant l'article 9 du projet du nouveau code de l'investissement, qui n'est d'ailleurs pas une déclaration du ministre des Finances, le texte est très clair, les étrangers ne peuvent accéder à la propriété des terres agricoles en Tunisie, comme c'était le cas par le passé. « Article 9. L'investisseur étranger peut investir dans le secteur agricole sans qu'il puisse accéder à la propriété des terres agricoles. » Ensuite, l'article El Masdar concerne le droit à la propriété résidentielle et non agricoles par les étrangers. M. Fakhfakh à l'époque ministre du Tourisme, avait déclaré que le gouvernement était disposé à réétudier l'autorisation préalable des gouverneurs en émettant des réserves personnelles à ce sujet. Réponse BN : L'échange verbal entre MM. Fakhfakh et Hammami concerne la vente des terrains et non des terres agricoles. Si M. Hammami a évoqué ces terres agricoles avant ce passage vidéo de l'échange verbal, ce sur quoi a répondu M. Fakhfakh, dont acte. Sinon, nous relèverons que M. Fakhfakh ne mentionne pas la déclaration de M. Ridha Saïdi qui, lui, parle bien de terres agricoles. Cela donne en partie raison à M. Hammami, ce qui justifie encore notre article, puisqu'on considère M. Fakhfakh comme membre du gouvernement et non comme une personne physique parlant en son nom propre.