Réagissant à la grève décrétée par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) mardi 3 septembre 2013 en protestation contre les nouvelles nominations de l'Etablissement de la radio tunisienne(ERT), la direction générale a spécifié, dans un communiqué rapporté par la TAP daté du dimanche 1er septembre 2013, son rejet de cet appel à la grève des journalistes de la radio, annonçant son intention de procéder à un prélèvement sur les salaires. Ainsi, La direction s'est dite, dans ce doucement, «très étonnée» de cet appel, tout en notant son respect de toute action syndicale de protestation. Elle considère, toutefois, «cette grève illégale ce qui nécessite le prélèvement sur les salaires» et que «cet appel n'est pas justifié et intervient à un moment ou l'entreprise de la Radio s'emploie à consacrer son objectivité et son impartialité en tant que média de service public». Les responsables de l'établissement considèrent que le SNJT n'a pas la légitimité d'une partie sociale habilitée à lancer un tel appel à la grève. Le communiqué souligne que «la direction générale, n'est pas intervenue et n'interviendra en aucun cas dans la ligne éditoriale de l'institution», fustigeant celui qui essaye «de semer la zizanie et de créer un climat de tension en exploitant les dernières nominations et le décret-loi numéro 116 de 2011». Ainsi, la direction générale estime que ce décret-loi ne concerne que les nominations des directeurs généraux, qui relèvent, selon elle, «strictement des prérogatives de l'établissement».