Dans un communiqué rendu public le 24 septembre 2013, les députés dissidents de l'ANC sont revenus sur la situation de crise que traverse le pays. D'après leur communiqué, les élus retirés dénoncent la position d'Ennahdha et de la Troïka ainsi que leur refus de la feuille de route présentée par le quartette. Cependant, ils insistent sur la nécessité de la démission immédiate du gouvernement actuel après la preuve de son implication dans l'assassinat de Mohamed Brahmi. Par ailleurs, les députés retirés de l'ANC approuvent les efforts fournis par le quartette et annoncent leur soutien aux décisions de la Commission administrative de l'UGTT. Dans le même contexte, ils dénoncent toutes les menaces proférées par les partisans d'Ennahdha envers la personne du secrétaire général de l'UGTT. Au final, ils considèrent la reprise des travaux de l'ANC, avant d'entamer la première réunion de dialogue, comme une violation de l'engagement des partis représentés à l'Assemblée envers la feuille de route. Aussi, est-il important de préciser que l'ANC n'est plus représentative de la volonté collective populaire car elle s'est transformée en un instrument gouvernemental et, par conséquent, toutes ses résolutions ont perdu toute légitimité.