La députée Al Massar, Selma Mabrouk, a publié un post Facebook, le 20 janvier 2014, dans lequel elle remet en cause la fiabilité des résultats et des informations mis en ligne par l'association Al Bawsala. Selma Mabrouk exprime ses regrets quant au fait que ce ne soit pas une instance publique qui publie les résultats et le suivi des votes dans le cadre de la transparence et du droit à l'information. Parlant de l'association Al Bawsala, Selma Mabrouk écrit : « les erreurs des publications de Marsad (www.marsad.tn), l'organisation en question, deviennent légion ces derniers temps, peut être à cause du rythme effréné des votes mais aussi à cause de la technique utilisée, qui a montré définitivement ses limites (capture de l'écran qui affiche les votes). Qui plus est, Marsad recoure apparemment à "des corrections" sur la publication des résultats, sans définir clairement sur quelles données elle se base pour le faire ». La députée poursuit en donnant des exemples sur ces erreurs principalement concernant son propre vote sur l'article 38 de la Constitution : « mon propre vote contre l'article amendé s'est transformé en une absence pure et simple ». Et d'ajouter : « Ce qu'on vit aujourd'hui n'est qu'un piètre simulacre de transparence, la direction de l'assemblée continuant à être réfractaire à l'application de la loi (décret 41) ». Selma Mabrouk recommande la création d'une chaîne parlementaire et que le suivi et la publication des résultats soient assurés par une instance publique et non une organisation non gouvernementale. Réagissant sur son compte Twitter, la présidente de l'association Al Bawsala, Amira Yahyaoui, a assuré que la députée se trompe concernant l'exemple qu'elle a donné sur son propre vote concernant l'article 38.