La nouvelle ministre du Tourisme Amel Karboul a avoué, dans une interview accordée à Wassim Ben Larbi sur Express Fm, ce jeudi 30 janvier 2014, que les trois derniers jours n'ont pas été faciles pour elle et que parfois elle avait l'impression qu'ils étaient 3 mois ou 3 ans. «Si je dis que je n'étais pas blessée ou affectée, ça serait mentir. Mais j'ai essayé de voir les points positifs», a-t-elle admis, en saluant toutes les personnes qui l'ont soutenue dans cette épreuve. «Je remercie ceux qui m'ont insultée, car ils m'ont donnée une leçon importante qui m'a permis de comprendre beaucoup de chose dans la politique tunisienne, un genre de cours intensif et dès le premier jour», a souligné Mme Karboul. «Je suis ici pour travailler et si ce genre de chose me dérange je ne pourrais plus accomplir mes fonctions convenablement. Donc, je dois me concentrer sur mon travail», ajoute-t-elle, en notant qu'elle est consciente qu'elle n'a «pas de bâton magique pour tout faire en 10 mois» mais qu'elle veut prépare le terrain pour le prochain gouvernement. Concernant son plan d'action, Amel Karboul a indiqué qu'elle a prévu de rencontrer les professionnels, démarrant dès aujourd'hui par la Fédération tunisienne de l'hôtellerie (FTH), pour parler des solution et non pas des problèmes car ils ont connus. En outre, la ministre explique l'importance de redéfinir la notion de tourisme, pour le comprendre d'une manière plus vaste. Pour elle, toute la Tunisie est une zone touristique, mettant en relief les atouts de la Tunisie : nature, patrimoine historique, culture, etc. Mme Karboul souligne l'importance d'améliorer l'image de la Tunisie. Elle a expliqué que son programme sera basé sur le point de vue du touriste, qui devra déjà être conscient de l'existence de la destination Tunisie et percevoir qu'elle est sécurisée. Le marketing de la Tunisie à l'extérieur pourra passer par l'organisation de concerts avec la participation de célébrité, en accueillant un président de République en visite officielle ailleurs qu'à Tunis, par exemple à Tozeur ou à Tabarka. Il faudra comptait sur d'autres moyens que ceux traditionnels, notamment Facebook car 30 secondes de pub à TF1 coute 100.000 dinars. Il faut, également, que les Tunisiens affichent leur fierté de la constitution et de la stabilité du pays. I.N http://www.radioexpressfm.com/assets/uploads/podcasts/b1d001f9480fcc5310fc813e7b49e3818899c2ac.mp