Le calme est revenu, ce mercredi matin 26 février 2014, à Metlaoui, après une nuit mouvementée. Ces violences se sont produites suite à la fuite sur le net du résultat du concours de la société de l'environnement, de plantation et de jardinage, relevant du Groupe chimique tunisien (GCT) et de la Compagnie de phosphate de Gafsa (CPG). Insatisfaits par ces résultats, certains habitants de Metlaoui, surtout les jeunes, sont sortis pour protester. Ils ont bloqué les routes reliant Metlaoui à Gafsa et à Tozeur et incendié des pneus. Intervenant pour dégager les routes, les forces de l'ordre, prises pour cible avec des jets de pierres et de cocktails Molotov, ont répliqué en usant de gaz lacrymogène. En outre, le district de la sûreté a été pris pour cible, une partie ayant été incendiée. Les heurts se sont poursuivis tard dans la nuit jusqu'à 3 heures du matin. On note que le secrétaire d'Etat pour l'emploi, Hédi Triki, avait indiqué dans une réunion tenue quelques jours auparavant que les résultats ne sont pas définitifs et que les candidats peuvent faire recours, s'ils estiment être plus méritants du poste. La situation reste tendue à Metlaoui au matin du 26 février. Selon plusieurs correspondants, des attroupements sont observés devant le district de la sûreté à la suite d'arrestations effectuées hier. Par mesure de précaution, plusieurs entreprises ont choisi de fermer leurs portes à l'instar de la Poste tunisienne et de plusieurs agences bancaires. Il est à noter également que des renforts policiers conséquents sont arrivés dans la nuit et dans la matinée à Metlaoui.