Revenant sur la polémique suscitée par l'arrestation du militant Azyz Amami, accusé de consommation de cannabis, Mehdi Jomâa annonce que son gouvernement travaille sur l'amendement de la loi 52. Répondant à la réponse d'une des journalistes présentes dans la conférence de presse tenue aujourd'hui, mercredi 14 mai 2014, Mehdi Jomâa déclare : « Azyz Amami est un jeune homme sympathique » et appelle à plus de clémence. On rappelle que la loi n°92-52 du 18 mai 1992 relative aux stupéfiants prévoit un an de prison ferme et 1.000 dinars d'amende pour les consommateurs de cannabis. Une loi que le chef du gouvernement estime inadaptée à la réalité de la société tunisienne.