Slim Briki, directeur général des associations et des partis politiques au sein de la présidence du gouvernement a indiqué, vendredi 11 juillet 2014, que l'avertissement adressé par la présidence du gouvernement à Hizb Ettahrir n'est que la première étape. La deuxième sera la suspension de ses activités et la troisième la dissolution, si le parti ne se conforme pas à la lettre de Mehdi Jomâa. Slim Bkiri a par ailleurs précisé, au micro de Mosaïque Fm, que Hizb Ettahrir a obtenu son autorisation sous condition de respecter l'Etat de droit et ses institutions. Pourtant, lors de son dernier congrès, le parti d'obédience islamiste a transgressé les dites conditions stipulées dans l'article 28 du décret régissant les partis. Rappelons que le chef du gouvernement a lancé, jeudi 10 juillet 2014, un ultimatum à Hizb Ettahrir, suite à la tenue de son congrès sous le thème : « l'instauration du Califat et le déracinement de la colonisation ». Le porte-parole du parti islamiste a dénoncé l'avertissement et a déclaré qu'il portera plainte contre Mehdi Jomâa.