Le ministère public a démenti, dans un communiqué rendu public mardi 30 septembre 2014, les allégations de certains médias, selon lesquelles l'institution n'use pas de ses prérogatives face aux crimes étroitement liés au processus électoral et d'éventuelles enfreintes à la loi. Il a par ailleurs été souligné que le ministère public n'a jamais épargné ses efforts pour prendre les mesures nécessaires en cas de manquement à la loi, arguant que s'il ne révèle pas toutes les dispositions mises en place dans ces cas précis, c'est pour des considérations particulières et non par désistement. Le ministère public a ainsi réaffirmé, sa détermination à faire appliquer la loi pour tous sans exception ni partialité en ce qui se rapporte aux élections législatives et présidentielle de 2014.