Dans une déclaration à Radio Jawhara Fm, le président de la ligue tunisienne des droits de l'Homme (LTDH), Abdessattar Ben Moussa, a indiqué, ce mardi 9 décembre 2014, que les textes de loi actuels sont « en deçà » de la constitution « Plusieurs lois doivent être amendées. Les systèmes judiciaire et sécuritaire doivent également faire l'objet d'importantes réformes pour assurer une justice qui respecte les droits de chacun » a-t-il dit en substance. M. Ben Moussa a ajouté, à ce propos, que la LTDH avait demandé à l'ARP d'amender le Code pénal, respecter l'application de la Constitution et assurer la présence d'un avocat à chaque interrogatoire « Sa présence est nécessaire pour préserver les droits de l'accusé, mais aussi pour éclairer l'enquêteur et minimiser les cas de torture pendant les périodes de garde à vue » a-t-il expliqué. « Celui qui n'a pas de travail et est marginalisé ne peut exercer ces droits d'expression et autres droits politiques » a-t-il conclu. E.Z.