De nombreuses émeutes ont éclaté dans nombre de régions et de villes après l'annonce des résultats des élections annonçant la victoire de Béji Caïd Essebsi. Le bilan des dégâts à la ville d'El Hamma à Gabès est le plus lourd de tout le pays. Seize agents de sécurité ont été blessés, les postes de Police et de la Garde nationale ainsi que le district de sûreté ont été incendiés, déclare le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Mohamed Ali Aroui, lundi 23 décembre dans la soirée sur les ondes de Mosaïque Fm. « Que des citoyens soient mécontents ou critiques à l'égard des résultats des élections parce que leur candidat a perdu c'est tout à fait compréhensible, mais que ces protestations dégénèrent en violence cela devient inadmissible » a-t-il dit en substance. A la localité de Jomna relevant de la délégation de kébili Sud, un groupe de jeunes a barré dans la journée du lundi 22 décembre 2014 la route reliant les deux délégations de Kébili et Douz avec des pneus brulés, selon une dépêche de la TAP. Le quartier populaire de 5 décembre au Kram, connu pour être le fief des LPR, était dans la nuit du lundi au mardi 23 décembre 2014 le siège de violents affrontements entre la police et des dizaines de « protestataires ». Des gaz lacrymogènes avaient été tirés pour disperser les foules, a-t-on appris. E.Z.