Chokri Hamada, porte-parole du syndicat des forces de l'ordre, a déclaré que les avocats qui avaient appelé à la dissolution de l'unité nationale de lutte contre le terrorisme, sous couverture de dénoncer la torture, appréhendent réellement que celle-ci mette à nu la « partie politique » qui finance le terrorisme en Tunisie. « Nous devons reconnaitre que le terrorisme existe, aujourd'hui, dans divers corps de métier. On le retrouve dans le secteur sécuritaire, pénitentiaire, judiciaire, journalistique et même chez certains avocats », a-t-il affirmé, lundi 17 août 2015, dans une déclaration à Mosaïque Fm. Et de poursuivre : « ces derniers mènent une compagne orchestrée, dans les médias, qui vise l'unité de lutte anti-terroriste ».