« Après l'accord obtenu mercredi 22 septembre 2015, il n'y aura pas de nouvelles négociations pour des hausses de salaires jusqu'à fin 2017 », a affirmé Ammar Younbaï, ministre des Affaires sociales, lors de son passage à l'émission Midi show d'aujourd'hui mercredi 23 septembre 2015. Le ministre a précisé, encore, que cet accord, qui va instaurer la paix sociale dans le pays pour trois ans, aura des répercussions financières de l'ordre de 1,8 milliard de dinars. « C'est dire que nous payons trop cher cette paix sociale qui est, pour le gouvernement, le meilleur des investissements dans le sens où le calme sécuritaire et le climat social serein vont générer les investissements aussi bien étrangers que nationaux », a-t-il martelé.
M. Younbaï a tenu à souligner, par ailleurs, que les journées de grève seront, automatiquement, prélevées des salaires. Mais si la grève est légale cela n'arrêtera pas l'avancement professionnel du gréviste, mais si elle est illégale, elle aura un impact négatif sur sa carrière, selon ses propres termes.
Revenant sur la crise avec le syndicat de l'enseignement de base, Ammar Younbaï a expliqué, clairement, que les instituteurs ont déjà bénéficié des promotions exceptionnelles et ce qu'ils revendiquent, c'est un engagement, dès à présent, pour des promotions exceptionnelles entre 2019 et 2025, ce que le gouvernement refuse de négocier et estime qu'il est plus logique de patienter et de procéder en temps opportun.