Moncef Marzouki a reproduit, aujourd'hui dimanche 27 septembre 2015 sur sa page officielle Facebook, un communiqué du mouvement « Médecins contre la dictature » pour dénoncer l'affaire de l'examen anal subi par un jeune soupçonné d'avoir eu une relation avec une personne du même sexe, sachant qu'il n'y a ni plaignant, ni victime. Ce communiqué s'élève contre cette pratique qui peut générer des abus en devenant une opération banale et qui constitue une violation flagrante de l'intégrité physique assimilable à la torture corporelle, sachant que le respect de l'intégrité physique est un droit garanti par la Constitution conformément aux dispositions de l'article 23 et comme il est stipulé dans l'article 7 du Code déontologique du médecin.
Le communiqué conclut en soulignant que « la médecine légale, sous le régime de Ben Ali, était au service des tortionnaires… N'est-il pas temps pour qu'elle devienne au service de l'être humain ? ».
Ainsi M. Marzouki prend clairement position en publiant le texte du communiqué, en y interposant son commentaire : « Non à toute agression contre l'intégrité physique et la dignité humaine de n'importe quelle personne et quelles que soient nos positions envers elle ».