Le ministre de l'Education nationale, Néji Jalloul, a insisté, le 9 novembre 2015, dans une déclaration accordée à la presse en marge des travaux du forum régional sur la cristallisation d'un système unifié pour les médias et la formation professionnelle, à Bizerte, sur la nécessité d'organiser les ressources humaines disponibles au sein du ministère de l'Education avant de procéder à des recrutements. Il a ajouté que près de 5000 fonctionnaires sont affectés aux travaux administratifs et le même nombre est en congé longue maladie et qu'il refuse de poursuivre ce gaspillage de l'argent public. Néji Jalloul a indiqué que les enseignants devront désormais obligatoirement être diplômés des écoles de formation spécialisées et que les directeurs seront nommés à la suite d'un concours. Il a précise, d'autre part, que les instituteurs suppléants seront intégrés progressivement et que la priorité sera donnée à ceux qui ont leur CAPES en cas de recrutement.
Le ministre de l'Education a enfin souligné que concernant les cours particuliers, l'objectif du ministère n'est pas de les éradiquer mais de les encadrer et de les légaliser afin qu'ils fassent partie intégrante de la formation des élèves. Il a précisé qu'après l'achèvement des réformes, les Tunisiens n'auront plus besoin de cours particuliers, dont la nécessité résulte, selon lui, de lacunes évidentes dans le système éducatif.