La cinéaste tunisienne et ancienne élue à l'ANC, Selma Baccar, a estimé que le fait que les Journées cinématographiques de Carthage se soient poursuivies malgré l'attentat de mardi dernier, qui a visé un bus de la Garde présidentielle, est un miracle dû à la persévérance des organisateurs et au courage du public et des artistes qui ont prouvé que les Tunisiens ne plieront jamais devant le terrorisme. Selma Baccar a, par ailleurs, estimé que les journalistes présents pour couvrir le festival ont manqué d'organisation, soulignant qu'ils n'ont pas pu, de ce fait, prendre de belles photos des actrices et de leurs robes dénudées pour que les Tunisiens puissent apprécier la beauté qui manque tant au paysage en ce moment.
Interpellée sur la nudité des actrices qui ont fait le buzz lors de cette 26ème édition des JCC, la cinéaste a indiqué que ce côté glamour fait partie des règles du jeu de tous les festivals en ajoutant « celui qui n'a pas envie de voir ça peut rester chez lui ».