Le ministère de la Défense a rendu public un communiqué, le 26 mai 2016, pour revenir sur la situation du soldat qui avait égorgé et violé un enfant de 4 ans dénommé Yassine dans la zone de Mellassine. D'après le ministère, à la date du meurtre, le soldat avait « un comportement normal semblable à celui des autres nouvelles recrues ayant le même grade et le même âge. Il n'y avait aucun signe qui pouvait laisser croire qu'il commettrait un crime ». Par ailleurs, le ministère précise que les membres de l'armée qui sont déployés sur le terrain ainsi que ceux concernés par un changement de comportement ou d'attitude font l'objet d'un suivi médical et psychologique. Le soldat en question n'a pas dérogé à la règle et les médecins qui l'ont examiné n'ont détecté aucun problème psychologique et ne l'ont pas classé dangereux. Le soldat a poursuivi son travail normalement sans qu'il n'y ait aucun comportement suspect.
Le ministère rappelle que l'armée est une institution qui fait partie de la société et que ses membres sont influencés par les changements de la société tunisienne. Ils ont également leurs vies privées et leurs problèmes familiaux qui peuvent susciter des réactions fulgurantes. « Malgré la sévérité des critères de recrutement, il est possible que des cas limités ne soient pas détectés comme c'est le cas dans plusieurs armées » ajoute le communiqué.