Les industries Bouchamaoui, partenaires dans le projet de développement du champ de gaz de Nawara dans le sud de la Tunisie, ont souligné dans un communiqué publié hier, vendredi 29 juillet 2016, que nombreuses informations erronées ont été relayées suite à la grève sauvage observée le 23 juillet par 27 des 558 ouvriers du chantier. Dans ce communiqué, ils ont affirmé que le projet auquel ils participent en partenariat avec une grande institution étrangère, est bénéfique pour quatre régions du sud du pays et permet, en plus de créer des centaines d'emplois, de mettre en place un large programme de responsabilité sociale avec le déblocage d'un fonds de sept millions de dinars alloués au développement régional et au soutien de la société civile.
Les industries Bouchamaoui, expliquent que 27 ouvriers du chantier de Nawara ont observé une grève de 3 jours, sans revendications claires, et empêchant leurs collègues d'accéder au site. Ils ont démenti les rumeurs selon lesquelles ils auraient refusé tout dialogue avec les parties sociales ôtant à leurs employés leur droit syndical, ainsi que celles relatives à la réussite de la grève qui en réalité n'aura touché que 5% des ouvriers, toujours selon la même source.
L'entreprise a, par ailleurs, affirmé que les rumeurs sur les licenciements abusifs sont dénuées de toute vérité et que les personnes remerciées ont simplement atteint le terme de leur contrat et de leur mission. Elle a également souligné que les accords sur le taux de création d'emplois dans la région auxquels elle s'est engagée continuent à être respectés.
Les industries Bouchamaoui ont exprimé, pour conclure, leur volonté de continuer à mener à bien ce projet national, à participer activement au développement de la région avec une priorité toujours donnée à la main d'œuvre locale, appelant les responsables, les ouvriers et les associés à se dresser contre tout type de dépassement menaçant la paix sociale.