L'Instance Vérité et Dignité (IVD) a démenti catégoriquement les accusations du chargé du contentieux de l'Etat, et ce, à travers un communiqué rendu public, aujourd'hui, vendredi 30 septembre 2016. L'IVD a considéré que la divulgation du déroulement des séances d'arbitrage et la révélation de certains points de désaccord entre les parties en conflit, représentent une violation des dispositifs de la justice transitionnelle, notamment, l'article 66, et une atteinte à l'honneur de l'instance et au prestige de l'Etat. Il est à rappeler que le chargé du contentieux de l'Etat a accusé l'Instance Vérité & Dignité d'avoir porté atteinte au prestige de l'Etat pendant la séance d'arbitrage et de réconciliation qui a eu lieu le 12 septembre et ce après que le comité d'arbitrage et réconciliation lui a refusé l'accès aux requêtes des personnes qui demandaient un arbitrage, prétextant qu'ils relevaient du secret.
Par ailleurs, l'instance a ajouté qu'elle joue le rôle d'arbitre dans les conflits et n'est pas une partie prenante, affirmant son total engagement au respect des mesures de la transparence et du principe de la confrontation ainsi que l'adoption des bonnes procédures dans ses travaux d'arbitrage.
D'autre part, l'IVD a félicité le chargé du contentieux de l'Etat pour avoir retiré le communiqué, objet des accusations, considérant qu'il s'agit d'une initiative vers la résolution des divergences des points de vue dans un cadre institutionnel qui s'accorde avec l'Etat de droit.