Le projet de loi relatif à la dénonciation de la corruption et à la protection des dénonciateurs dans le secteur public sera bientôt soumis au vote à l'ARP, selon la TAP. Le projet de loi contient 29 articles répartis en 8 chapitres et sera considéré comme la référence législative de la politique gouvernementale de lutte contre la corruption à venir. Cette loi met en place des outils de communication des actes de corruption dans le secteur public et stipule également que des avantages et des incitations pour les institutions qui acceptent le recours aux mécanismes mis en place sont prévus dans la loi.
Le ministre de la fonction publique et de la gouvernance, Abid Briki, avait déjà annoncé que la corruption gangrenait toutes les institutions publiques tunisiennes, ajoutant qu'une volonté politique claire en faveur de l'éradication de cette corruption avait émergé. Cette volonté est codifiée dans l'accord de Carthage, selon le ministre.