Le député d'Al Horra, Sahbi Ben Fredj a affirmé, aujourd'hui, dimanche 26 mars 2017, que la visite rendue par la délégation parlementaire en Syrie, et dont il faisait partie, est bien plus profonde qu'une visite ou une simple rencontre avec un président, soulignant qu'elle y repartira. Sahbi Ben Fredj a tenu à rappeler à tous ceux qui ont critiqué cette visite, notamment, Al Irada, Ennahdha ou encore Nidaa Tounes, que personne n'a soulevé la visite rendue par Moncef Marzouki, et avant lui Rached Ghannouchi, au président soudanais, Omar El Béchir, accusé de crimes contre l'humanité.
Le député a affirmé que cette visite a rappelé « le crime de la rupture des relations avec la Syrie », relevant que cette décision a permis de classer, politiquement, la Syrie en tant qu'ennemie de la Tunisie et a préparé le terrain pour le djihad en Syrie, sous une couverture « morale et légale ».
Il a également indiqué que cette visite contribuera à la victoire militaire de la Syrie contre le terrorisme en brisant l'isolement politique et diplomatique imposé à ce pays à partir de la Tunisie. « La Syrie et la Tunisie sont les deux ailes d'un nouveau système : la première a remporté la guerre militaire, tandis que la deuxième a réussi la transition politique. […]. Nous sommes allés en Syrie, pour cela, et nous y retournerons », a-t-il a assuré.