Louise De Sousa, ambassadeur de la Grande-Bretagne en Tunisie a annoncé, jeudi 6 avril 2017, que le lord-maire de Londres, Andrew Parmley effectuera une visite en Tunisie les 10 et 11 avril dans le cadre du renforcement de la coopération, surtout sur entre le marché financier tunisien et la City de Londres. C'est ce qu'elle a affirmé lors de son passage dans la matinale présentée par Wassim Ben Larbi sur Express Fm. « Il s'agit d'une opportunité positive pour explorer les nouvelles perspectives de collaboration entre la City et la Tunisie. Ceci s'inscrit dans le cadre du développement des échanges d'expertise, l'investissement et les échanges commerciaux, mais également pour démontrer aux entreprises et aux hommes d'affaires tunisiens les opportunités que la City de Londres peut offrir », a-t-elle assuré.
Une importante délégation accompagnera le Lord-maire de Londres, notamment l'envoyé spécial de la Première ministre, Adrew Morrison, Fiona Wolf, ancienne Lord-maire de Londres, des fonds d'investissement, des entreprises technologiques, de services juridiques, bancaires et de comptabilité ou spécialisées dans les énergies.
Pour Louise De Sousa, le contexte en Tunisie a beaucoup changé depuis 2014 : « Il y avait des préoccupations sur le développement de la situation politique. Maintenant les autorités mettent l'accent sur la transition économique. Du côté britannique, depuis le Brexit, nous sommes en train de développer de nouvelles relations internationales ».
L'ambassadrice a expliqué que l'approche de son pays en ce qui concerne les relations avec la Tunisie, est une approche de partenariat. Elle affirme que la Grande-Bretagne pense que la Tunisie a un grand potentiel pour se transformer en un Hub économique du continent africain, grâce à sa position géographique, ses ressources humaines qualifiées et le nouvel environnement d'affaires qui est en train d'émerger.
Quant au tourisme, Mme De Sousa a relevé que la Grande-Bretagne est très consciente que les attentats de 2015 ont été une tragédie pour les deux pays. « Ce n'est pas un « travel ban », nous donnons des avis pour nos ressortissants qui souhaitent visiter la Tunisie, des avis qui sont constamment révisés. Je voudrais observer que l'attentat de Sousse a renforcé notre coopération au niveau sécuritaire. Nous appuyons de ce fait les efforts des forces de l'ordre tunisiennes pour faire face aux menaces terroristes ». L'ambassadrice rappelle que cette menace est internationale, évoquant la récente attaque de Londres.