L'ancien président de ATIDE (Association Tunisienne pour l'intégralité et la démocratie des élections), Moez Bouraoui a affirmé ce soir du mardi 9 mai 2017, que la démission du président de l'ISIE, Chafik Sarsar était prévisible pour lui. « Contrairement aux autres, la démission de Chafik Sarsar n'a pas constitué une surprise pour moi. En effet, j'ai constaté, par moi-même, les dissensions et les divergences au sein de l'instance. La situation a atteint un point de non retour, des correspondances ont été adressées entre certains membres et le président de l'instance où conflits et insultes étaient les maitres mots » a-t-il précisé lors de son passage chez Myriam Belkadhi sur le plateau de « 24/7 ».
Par ailleurs, il s'est dit étonné de toute la panique ayant suivi l'annonce de la démission de M. Sarsar, estimant que nul n'est indispensable, nul n'est irremplaçable. « Avec tout mon respect à M. Sarsar, et ce n'est pas pour remettre en cause son intégrité ou sa compétence, mais sa démission n'est pas aussi dramatique, la Tunisie regorge de compétences qui peuvent gérer l'Instance. Cependant, il est presque impossible de tenir les élections le 17 décembre 2017, vu les complexités des préparatifs qui restent à effectuer ».