Le syndicaliste sécuritaire Habib Rachdi, a affirmé ce jeudi 25 mai 2017, que la situation dans le Sud s'est embrasée lorsque des parties malintentionnées ont infiltré les manifestants. Des parties soudoyées « par ceux qui veulent que règne le chaos pour ne pas être inquiétés », a-t-il précisé. Habib Rachdi a indiqué que ces parties seraient, entre autres, des sympathisants d'Ennahdha, récupérés par Al Irada et que le parti trempe dans des affaires « louches », faisant allusion à l'éviction de Leila Chettaoui de la commission d'enquête sur les réseaux d'enrôlement vers les zones de tension et l'implication de certaines associations dans ce trafic. M. Rachdi a évoqué, dans ce sens, sans toutefois l'affirmer l'association caritative du frère de Imed Daïmi « qui reçoit des sommes colossales en provenance, pour la plupart, du Qatar ».
Il a ajouté que la récente fuite sur la présumée présence d'armes en possession de membres du parti aurait dû mener à une enquête et des investigations poussées auprès de Adnen Mansar. « Où sont passées les armes qui ont afflué vers la Tunisie à l'époque de Moncef Marzouki ? Je suis quasiment certain que Harak Al Irada est impliqué dans des trafics d'armes vers la Libye, et d'ailleurs, il faut le dire, la vraie guerre est celle qu'on mène en ce moment contre la Garde nationale qui a coupé l'herbe sous le pied de certains ! », a confié le syndicaliste. « Le problème d'Al Irada et de certaines parties c'est la Garde nationale et plus précisément Lotfi Brahem. Il n'y a qu'à voir les déclarations d'Imed Daïmi pour le comprendre! » a-t-il ajouté.