L'ancien président de la République, Moncef Marzouki, est revenu dans une série d'entretiens accordés à la chaîne Al Jazeera, sur son mandat et son expérience à Carthage. Il a déclaré, dans l'épisode 16, diffusé ce dimanche 16 juillet 2017, de l'émission "témoin de l'époque", avoir été "victime comme le président égyptien Mohamed Morsi, de peuples qui confondent le pouvoir avec la force et la violence".
Moncef Marzouki a précisé qu'avant d'engager des révolutions, les peuples doivent d'abord savoir ce qu'ils veulent, "un président honnête, intégre et humain ou un autre despote violent et tyrannique". Il a estimé que le cas de Mohamed Morsi est édifiant, soulignant qu'un chef d'Etat n'est pas fort par la violence et les biens acquis mais par son intégrité et sa culture. "Malheureusement il reste du chemin à faire pour que les peuples intègrent ces principes" a affirmé l'ancien président.