« Comment Sihem Ben Sedrine peut-elle intervenir à la conférence des rencontres de Genève à l'occasion de la journée internationale de la Paix, alors qu'elle est incapable de la maintenir au sein de l'IVD », se sont exclamés des membres de l'Instance Vérité et Dignité ce mardi 19 septembre 2017. Oula Ben Nejma, Slah Eddine Rached, Ali Radhouène Ghrab et Ibtihel Abdellatif ont précisé, dans un communiqué, être empêchés depuis l'après-midi du 8 août 2017 de savoir ce qui se trame au sein de l'Instance et qu'ils sont souvent surpris de voir appliquer des décisions prises unilatéralement par la présidente de l'IVD ou lors de conseils illégitimes, sans pouvoir accéder aux PV de ces réunions. Décision que Mme Ben Sedrine tente d'imposer par la force et faisant appel à la menace, soulignent les signataires du communiqué.
Les membres de l'IVD ont estimé que les décisions prises par l'Instance depuis cette date en août, sont illégitimes et que les conseils, auxquels assistent au plus quatre ou cinq membres, le sont tout autant. Ils ont dénoncé la ferme volonté de la présidente de l'Instance d'affaiblir le conseil de l'IVD en violant la loi et le règlement intérieur et en excluant des membres des comités des travaux qu'ils sont censés superviser, pour affecter des agents de l'administration soumis à sa volonté.
Ils ont condamné la violation des principes de bonne gouvernance et d'indépendance dans le traitement des dossiers et réaffirmé leur adhésion à l'obligation de transparence et de redistribution des responsabilités au sein de l'Instance, appelant enfin l'ARP à combler les vacances au sein de l'IVD dans les plus brefs délais.