L'affaire des stents périmés a refait surface dans le cadre de l'émission de Hamza Belloumi « Ce qui n'a pas été dit », ce soir du jeudi 19 octobre 2017. L'enquête menée par l'équipe a permis de révéler de nouveaux éléments. Il s'avère, donc, que le propriétaire d'une clinique privée avait ordonné à un cardiologue de rédiger de faux rapports, selon lesquels des patients aurait besoin d'une opération de pose de stents, afin de pourvoir bénéficier des 2700 dinars remboursés par la CNAM. Le deuxième point étant que les stents importés sont de qualité médiocre et ne répondent pas aux normes internationales. Leurs prix ne dépassent pas les 430 dinars, permettant, ainsi, une large marge de bénéfice. L'ancien ministre de la Santé, Saïd Aïdi, qui était en charge de ce dossier, affirme qu'une clinique fermée, a rouvert ses portes après qu'il a ordonné sa fermeture :« J'aurais voulu aller au bout de ce dossier. Je suis convaincu que les réseaux de corruption des stents périmés ont été derrière ma mise à l'écart lors du remaniement ministériel ». Par ailleurs, un responsable de l'enquête au sein du département de la Santé, a assuré que les investigations n'ont abouti à aucun résultat et que, seules, certaines mesures ont été prises. D'autre part, certains responsables administratifs à la CNAM ont subi des mutations abusives pour avoir ouvert ce dossier. Invités sur le plateau, les docteurs Sahbi Ben Ferdj (également député) et Dhaker Lahidheb, ont tenu à préciser que « Certes qu'il y a certaines pratiques douteuses et que les lobbys existent bel et bien, cependant il ne faut pas généraliser et faire véhiculer une idée négatives auprès des citoyens puisque plus que 55 000 stents sont implantés par an, alors que les stents périmés n'ont pas dépassé les 107 durant les deux dernières années ».