Infotunisie--Le théâtre antique de Carthage ouvre ses portails pour accueillir, jeudi 9 juillet, une nouvelle édition pour l'un des plus grands festivals organisés dans notre pays, le festival international de Carthage. Ce dernier réuni, chaque année, des artistes et les amateurs du chant et de la musique, en particulier, tout en s'ouvrant sur d'autres arts (théâtre, ballet, folklore,…). A ce sujet, la Tunisie célèbre les pionniers de son mouvement culturel qui, comme Aboulkacem Chebbi, sont nés en 1909. Dans cet esprit, le spectacle d'ouverture de la 45ème édition du festival international de Carthage rend hommage à Aboulkacem Chebbi, à sa poésie et à son empreinte majeure dans notre paysage littéraire. Un choix qui accompagne bel et bien une série de manifestations visant à célébrer le centenaire de ce poète qui a marqué de son empreinte l'histoire de la poésie arabe. C'est donc dans l'univers d'un Chebbi éternel que l'équipe de la soirée d'ouverture tente de plonger l'assistance, avec “Le matin nouveau”. Signée par Mohsen Ben Nefissa pour le scénario, mise en scène par Hatem Derbal, cette comédie musicale retracera le parcours hors-pair d'un poète qui continue à fasciner les lecteurs et à séduire les chanteurs d'ici et d'ailleurs. Par ailleurs, il est à noter que 36 spectacles sont programmés à la présente session du festival qui se tiendra du 9 juillet au 17 août 2009. Au fil des années, le festival de Carthage a accueilli des artistes et chanteurs Tunisiens et internationaux.Parmi les grands artistes tunisiens : Soufia Sadok, Amina Fakhet, Lotfi Bouchnek, Zied Gharsa, Leila Hjaiej, Mohamed Guerfi et d'autres interpénétreront leurs créations sur cette scène. Parallèlement il s'intéresse aux créateurs disparus. A côté de Chebbi, le festival rendra un hommage à Ali Douagi et à Hédi Jouini. Les jeunes talents ne seront pas du reste, dans la mesure où la soirée de clôture leur sera réservée, à travers le spectacle « Al Bissat El Ahmar » (le tapis rouge), de Riadh Fehri et qui verra la participation d'instrumentalistes de l'orchestre symphonique de Vienne, illustrant ainsi l'équation réussie de la Tunisie fondée sur la corrélation entre authenticité et modernité.