INFOTUNISIE-Béni M'tir, petite bourgade dans le gouvernorat de Jendouba située dans la région montagneuse de Kroumirie à quelques kilomètres d'Aïn Draham se prépare à la mise en place d'une station thermale pour exploiter, les sources qui coulent à flot à 75°! Les travaux de ce projet pilote qui ont démarrés en 2007 avec un coût de six millions de dinars, financé en partie par l'Union européenne, se poursuivent encore jusqu'aujourd'hui. Située dans la délégation de Fernana, la nouvelle station thermale, qui sera opérationnelle en 2009, recèle des sources d'eau réputées pour leurs bienfaits pour la santé. Ce projet ne manquera pas d'impulser le secteur touristique dans le gouvernorat de Jendouba. A ce titre, le projet s'inscrit dans le cadre du tourisme écologique grâce à la présence d'une source d'eau chaude appelée « Hammam Salhine » qui est la plus chaude de Tunisie et l'une des plus chaudes du monde. Elle est connue pour ses vertus curatives des maladies rhumatismales, inflammatoires et épidermiques. Le site choisi est somptueux du fait qu'il domine le grand lac et le barrage hydro-électrique, grande fierté du village! Des bungalows, équipés de jacuzzis personnels et bien d'autres commodités, seront mis au service du bien-être des intéressés. Ce projet éco touristique est composé d'une station thermale (comprenant une unité touristique de santé, un hôtel, un restaurant et un institut de beauté), d'unités résidentielles et d'espaces pour les activités sportives et environnementales. En effet, ce petit village a longtemps demeuré à l'écart des autres villes de la région, tel que Tabarka… A Béni M'tir, autant le panorama est ensorcelant, autant on ressent l'absence de café convenable pour les petits conforts. Et avec cette nouvelle station thermale une nouvelle dynamique se créera avec l'émergence de restaurants, de cafés et la création de nouveaux postes d'emploi. D'autres projets sont menés dans la région consistant notamment en la protection de l'écosystème à Chéhid (Délégation de Ghardimaou) à travers la création de pépinières de plantes naturelles et de rosiers, l'aménagement de parcs publics, le compostage de feuilles d'arbres forestiers et l'installation de relais dans le Parc national d'El Feija. A cet effet, la Direction des forêts a réservé deux hectares et demi, dans le Parc, pour le développement et l'exploitation des services touristiques et écologiques dans le cadre d'une concession d'une durée de cinq ans. Par ailleurs, d'autres efforts seront, orientés vers l'aménagement d'un circuit d'écotourisme partant de Tabarka jusqu'au parc national d'El Feija, en passant par Aïn Draham, Hammam Bourguiba, les zones archéologiques de Bulla Regia et Chemtou, et les barrages de la région. Le coût global de ce projet est de 150 mille dinars.