INFOTUNISIE- Dans le cadre d'un partenariat tuniso-français, deux conventions ont été signées, samedi, entre l'Agence nationale pour l'emploi et le travail indépendant (ANETI) et l'Office français de l'Immigration et l'Intégration (OFII). Les deux conventions ont été signées par les deux directeurs généraux de l'ANETI et l'OFII, en présence de MM.Slim Tlatli, ministre de l'Emploi et de l'insertion professionnelle des jeunes, et Pierre Ménat, ambassadeur de France en Tunisie. Elles entrent en vigueur à la date de leur signature pour une durée d'un an renouvelable. La 1ère est une « Convention de partenariat » visant à «développer en commun la mobilité internationale» au bénéfice des professionnels tunisiens souhaitant travailler en France et des entreprises implantées en France voulant recruter du personnel tunisien. De ce fait, les bénéficiaires sont les professionnels tunisiens souhaitant travailler en France et des entreprises implantées en France voulant recruter du personnel tunisien. L'autre accord intitulé « Convention générale » permettra à l'OFII d'accorder des aides technique et financière aux ressortissants tunisiens de retour dans leur pays après un séjour en France sous couvert de la carte de séjour «compétences et talents», ou après un séjour en France d'au moins 24 mois en leur qualité de «jeunes professionnels». Le montant maximal des aides financières attribuées par l'OFII pour le démarrage et la réalisation du projet est fixé à 7000 euros. Le plafond est porté à 20 mille euros pour les entreprises employant au moins cinq salariés. Ces aides sont dispensées par le biais de l'ANETI. Le ministre a mis l'accent sur l'importance d'identifier les voies et moyens susceptibles de renforcer la coopération exemplaire tuniso-française dans ce domaine compte tenu de ses retombées bénéfiques sur les deux pays ainsi que sur les personnes concernées tant au niveau économique que sur le plan de l'intégration sociale et la réussite professionnelle. Il a rappelé que la Tunisie est le seul pays de la région à avoir conclu avec la France un accord sur la gestion concertée des flux migratoires et le développement solidaire, ajoutant que cet accord est considéré par de nombreux observateurs comme un modèle, dans la mesure où il touche à tous les volets de la gestion des flux migratoires.