INFOTUNISIE – A l'instar des 191 pays présents dans la capitale danoise, Copenhague afin d'aboutir à un accord mondial de lutte contre les changements et réchauffement climatiques, les émissions des gaz à effet de serre, et leurs répercussions néfastes sur la stabilité environnementale de la planète ainsi que l'instauration d'une action efficace et immédiate au profit des pays en développement, la Tunisie participe à ce Sommet mondial avec une délégation présidée par M. Nadhir Hamada, ministre de l'environnement et du développement durable. Le ministre tunisien a appelé, à cette occasion, à la concrétisation des principes de solidarité internationale et le sentiment de responsabilité commune dans le but d'amortir les impacts incessants des changements climatiques au sein des pays en développement. M. Hamada s'est arrêté, également, sur l'appel lancé par le Président Ben Ali lors du Sommet mondial sur la sécurité alimentaire, tenu à Rome au mois de novembre 2009, aux pays donateurs et organismes de financement à renforcer le volume de leurs aides de développement destinées aux pays en développement en vue de consolider l'activité agricole et renforcer la sécurité alimentaire au sein de ces pays surtout ceux les plus touchés par la désertification. Rappelons par ailleurs que le Président Ben Ali a invité la communauté internationale et les participants au Sommet euro-africain, tenu à Lisbonne en 2007, à consolider et dynamiser l'élan de solidarité internationale afin d'accompli les objectifs préconisés et venir en aide aux pays en développement notamment les pays africains afin qu'ils puissent réduire les effets des changements climatiques. La stratégie adoptée en Tunisie quant à la lutte contre ce phénomène «dévastateur» provient essentiellement de la conviction que la lutte contre ce fléau planétaire est tributaire de la question de la lutte contre la pauvreté, la réduction de la fracture numérique entre les pays et la garantie de la sécurité alimentaire et énergétique. La Tunisie a pu mettre en place une stratégie à long terme et un plan d'action pour assurer une gestion rationnelle et durable de l'environnement, surtout que pas moins de 1,2% du PIB ont été affectés aux programmes dédiés à l'environnement et aux ressources naturelles, ainsi que l'ambition d'atteindre une économie énergétique de 20% et une exploitation des énergies renouvelables dans la production d'électricité à raison de 10% à l'horizon 2010 soit 3 années avant l'expiration du protocole de Kyoto. Notons que 120 Chef d'Etat et gouvernements, faisant partie du Sommet de Copenhague, se réuniront le 18 décembre, pour débattre d'un accord mondial visant la préservation de la planète.