INFOTUNISIE- De nombreux efforts ont été déployés afin de renforcer le secteur de l'environnement en Tunisie. A cet égard, notre pays a toujours porté un intérêt particulier à l'environnement dans le cadre d'une vision globale des droits de l'homme et de la qualité de vie. Dans ce cadre, M. Nadhir Hamada, ministre de l'Environnement et du développement durable, a présidé un conseil régional de l'environnement à Médenine afin de toucher du doigt les préoccupations de cette région en matière d'assainissement, d'utilisation des eaux traitées, de valorisation des déchets verts et la mise en place d'un observatoire de l'environnement . A cette occasion, le ministre a mis l'accent sur l'évolution de l'approche environnementale en Tunisie qui a jeté les bases de l'économie verte et de "l'école durable" et œuvré à préserver les ressources génétiques passant en revue les projets réalisés dans le gouvernorat dans le domaine de l'assainissement. En effet, ces projets ont pour objectifs de porter le taux de raccordement au réseau d'assainissement à plus de 54% (il est à noter, en particulier que des stations d'assainissement seront réalisées à Ben Guerdane et Djerba Ajim outre l'extension des réseaux d'assainissements à Zarzis et à Djerba et l'assainissement de quartiers populaires dans plusieurs régions du gouvernorat). Par ailleurs, M. Nadhir a donné le coup d'envoi du projet d'assainissement des quartiers d'Elhedada, Elkhadra, Essafa, Enasr et Eraja2 (délégation de Médenine ouest), dans le cadre de la 2è tranche du quatrième projet d'assainissement des quartiers populaires et ce moyennant 1,2 million de dinars (MD). A ce propos, il a pris connaissance des projets d'aménagement de la place du complexe résidentiel «SPROLES» et de l'espace vert limitrophe de la route périphérique de Médenine, moyennant respectivement 68 mille et 100 mille dinars. Quant au programme d'aménagement de la plage sur 1200 mètres, à Djerba Houmet Essouk, il sera porté sur l'aménagement d'un espace de loisir et d'un parcours de santé entre Houmet Essouk et sidi Salem, dont les coût s'élève à 3,2 millions de dinars.