Dans une ambiance festive, l'Union Patriotique Libre, (UPL), a dévoilé vendredi, 30 septembre à la coupole d'El Menzah son programme économique, social et politique pour la constituante. Le programme a regroupé 14 chapitres : sept parties pour les bases fondamentales et sept pour les assises économiques et sociales. « La migration progressive d'une économie de sous-traitance à une économie fondée sur le savoir et la promotion des créneaux à spécificités privilégiées issus du développement technologique et du haut contenu cognitif », tel est l'ultime défi économique ou « le nouveau système de développement » lancé par Mohssen Hassen, membre du bureau politique de l'UPL. Le programme se résume en 10 points : Etat partenaire du secteur privé dans un développement global, stratégie financière publique efficace, un favorable environnement d'investissement, une propice stratégie monétaire et de change, système financier et bancaire au service de l'économie, prestigieux secteur de services à haute employabilité, un tourisme diversifié, des spécialités industrielles renouvelables, une agriculture durable garante de la sécurité alimentaire et d'une pêche développée et enfin un commerce novateur et un artisanat créatif. Par un langage statistique, l'UPL préconise d'atteindre 7% comme taux de croissance au cours du prochain quinquennat 2012-2016, de réduire le taux de chômage afin d'aboutir à 11% fin 2016 contre 16% actuellement, ce qui correspond à 525 000 opportunités de travail, de diminuer le taux de crédits classés jusqu'à moins 8%, de limiter le taux d'inflation de façon qu'il ne dépassera pas 3% annuellement et de rationaliser l'endettement extérieur qui ne doit pas toucher dans tous les cas plus que 50% du revenu national disponible. Côté social, M. Hassen, a énuméré les ambitions de son parti pour l'enseignement, la santé, la famille, la culture, le logement, le sport ... Il s'agit notamment de maintenir l'indépendance des facultés, d'améliorer les bourses universitaires, la mise en place de quatre hôpitaux dans les gouvernorats de l'intérieur, d'encourager l'investissement dans le secteur de la santé surtout le tourisme médical, d'augmenter le pouvoir d'achat des Tunisiens, la révision régulière des salaires et la construction d'environ 70 000 maisons.